Il nous semble évident que cette nouvelle faculté doit nous permettre l’élaboration de projets collaboratifs, interdisciplinaires, et territoriaux, intégrant des compétences complémentaires.
Il est important de pouvoir réfléchir ensemble à une organisation plus large, intégrant la DRCI et les médecins du CHRU de Strasbourg, les différents laboratoires UMR, UR, INSERM, CNRS, les trois membres des nouveaux départements : Maïeutique, Sciences Infirmières, Sciences médico-techniques et de rééducation, mais également les entreprises, start-up, industriels comme cela est déjà le cas pour le projet Territoire Santé de Demain avec l’Eurométropole de Strasbourg.
À nous de permettre aux médecins et paramédicaux quel que soit leur mode d’exercice, aux enseignants, aux chercheurs et aux étudiants liés à cette nouvelle UFR de participer à ces projets.
Pour que cela soit possible, la faculté doit organiser des réunions d’information sur les activités de chacun des acteurs, sur les projets de recherche clinique, translationnelle ou fondamentale. Cela permettra un échange d’idées, de compétences et enrichira les projets de visions différentes et originales.
Elle favorisera le développement de modalités nouvelles, comme la recherche ambulatoire – et particulièrement en soins primaires. Celle-ci offre déjà un nouveau champ de recherche, sur une population de patients plus large et souvent difficilement accessible aux médecins hospitaliers. Pour réussir le « virage ambulatoire » de la recherche, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur les structures de recherche existantes mais aussi de développer des supports spécifiques pour la promotion de la recherche universitaire au sein de l’ensemble des structures citées, l’UFR et l’Université doivent faciliter et promouvoir ces partenariats.