Quelle place pour les paramédicaux et autres composantes Santé dans notre nouvelle UFR ?

En 1999, 21 pays membres de l’Union Européenne (UE) décident de rendre plus homogène les formations universitaires au sein de l’UE : c’est le processus de Bologne. Les objectifs sont la mobilité des étudiants diplômés et une attractivité des établissements, grâce à une reconnaissance et une harmonisation des cursus, crédits (ECTS) et diplômes.
Dans cette continuité et selon le principe d’Universitarisation des métiers de la Santé, en 2019 le Conseil des ministres adopte la création de 3 nouvelles sections de qualification du Conseil National des Universités en Sciences Infirmières (CNU 92), en Maïeutique (CNU 90), en Sciences de la Rééducation et de la Réadaptation (CNU 91).
Les statuts de notre nouvelle UFR de Médecine, Maïeutique et Sciences de la Santé permettent l’intégration des écoles paramédicales et l’apparition de trois nouveaux départements : Maïeutique – Sciences Infirmières – Sciences médico-techniques et de rééducation, mais sans représentativité au sein du conseil de Faculté. Plus de 2.000 étudiants paramédicaux dépendent de notre UFR, mais seuls les étudiants en médecine sont présents sur les listes électorales.
D’autres universités ont mis en place une stratégie différente, basée sur la coordination des composantes dans le cadre d’un Pôle Santé (par ex. Nantes, Toulouse). Une réflexion collective est ainsi lancée pour coordonner les missions de toutes les écoles, instituts ou facultés des métiers de la santé au sein d’une future UFR commune, UFR qui serait alors attractive pour d’autres composantes telles que Pharmacie et Odontologie, et qui pourrait devenir une véritable UFR santé.